36 économistes se mobilisent pour les élections européennes

Les élections européennes, malgré la relative faible portée des ses conséquences, pourrait (et devrait ?) être l’occasion de remettre à plat certains des termes du débat.
Débat devenu d’autant plus crucial que la crise est là, et qu’il n’est plus guère possible de se cacher derrière le petit doigt des vertus de l’économie de marché, et de la non-régulation.

Un débat qui a pourtant du mal à émerger.
Et l’on comprend mieux ce phénomène à la lecture des votes des uns et des autres (voir Voter pour les européennes ?).
Si tous dénoncent la bureaucratie européenne, il semble bien que tous, au fond, la soutiennent et l’encouragent, dans l’esprit et dans la lettre !

Mais bref !
Après les aberrations distillées par nos plus grands économistes (voir Le Bêtisier de la Crise… et non, Mme Lagarde n’a pas le privilège d’annoner des énormités !), en voici quelques-uns (15 au départ, bientôt rejoints par d’autres) qui tentent de poser les jalons d’un vrai débat.
Seront-ils entendus ?
Nos votes peuvent en tout cas y contribuer !

Morceaux choisis :
Le marché permet-il le progrès économique et social ? Les tenants du libéralisme économique le pensent. D’autres estiment que s’il peut faire bien des choses, il ne peut ni subvenir à une série de besoins sociaux, ni assurer le plein emploi, la réduction des inégalités ou encore un développement respectueux de l’environnement. L’intervention publique est nécessaire. Qui a raison ? Le débat est ouvert tant chez les économistes que parmi les citoyens. Ce qu’on peut reprocher aux traités européens est avant tout cela : au lieu de se contenter d’établir un cadre institutionnel permettant aux citoyens de faire des choix, ils tranchent le débat en amont.
La crise a deux principales sources : l’austérité salariale qui a conduit à l’explosion de l’endettement privé et la libéralisation financière qui a transformé cette dette en bulle spéculative. Mais où sont les plans européens de réglementation drastique de la finance et de relance des salaires et des prestations sociales ?
Au fil des décennies, s’y est constituée une véritable bureaucratie pour laquelle le libéralisme économique est devenu une seconde langue.
Notre pays a connu un beau débat de fond à l’occasion du référendum. Dans un contexte, celui de la crise, qui l’exige plus encore, les élections européennes gagneraient à ce qu’il en soit de même.

Des propos à mettre en perspective avec ceux de Michel Barnier, sur France Inter, à propos de la crise du lait, mais plus généralement sur la PAC… lequel n’a peur de rien !

Je veux aboutir à des prix justes, à une contractualisation dans un marché européen régulé. Ah ???
Régulé comment, selon quels principes, au nom de quelles priorités… et par qui ?

Lire plus :
¤ Europe : pour sortir du dirigisme libéral
¤ 36 économistes soutiennent le Front de Gauche
ainsi que :
¤ Le dirigisme libéral a échoué. Sortons-en !
¤ Appel de 36 économistes en faveur du Front de gauche
¤ Le Front De Gauche… »sortons de ce dirigisme libéral….! »
¤ des économistes appellent à voter Front de Gauche

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