Comme le diable, me direz-vous !
Pourtant à l’heure de la chasse au gaspi, l’on peut légitimement se demander combien coûte à la Banque de France la tenue d’un fichier dont la logique financière voudrait qu’elle incombe à ceux qui l’utilisent, à savoir les sociétés de crédits.
Ce qui fut le cas jusqu’en 2020, où ces dernières devaient conserver des preuves de la consultation du fichier, de son motif et de son résultat, sur un support durable, s’agissant du FICP (fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers).
Cette conservation incombe désormais à la Banque de France, à ceci près qu’elle n’est pas tenue de conserver le résultat de cette consultation…
Et les sociétés de crédits peuvent désormais interroger la BDF sur des informations qu’elles pourraient elles-mêmes conserver jusqu’à… 35 ans, pour les crédits immobiliers !!!
Voilà qui va leur éviter quelques frais d’intendance, ainsi que quelques litiges devant les tribunaux, puisqu’il se trouve qu’ils avaient parfois du mal à produire cette preuve de consultation du FICP…
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