C’est vers un monde d’aliénation que nous allons et que faire si on en est conscient ? Y assister en spectateur velléitaire ?
Je suis une simple citoyenne qui a gardé ses idéaux de conscience, une confiance dans l’Humain, mais force est de constater que le monde va très mal, de plus en plus mal !!
En tant qu’êtres humains dotés d’une conscience, nous n’avons pas le droit de nous taire, car se taire c’est accepter pour nous et pour les autres les injustices, c’est donner son accord pour toutes ces casses sociales, c’est préparer la dictature de demain, c’est être complice par inertie.
Et si tous, nous attendons que d’autres commencent à réagir, nous ne verrons jamais le début d’un changement.
D’autres citoyens nous montrent la voie, celle de la dénonciation des injustices sociales, celles des luttes, dans l’unité la plus large, sans compromis face aux classes dirigeantes, et au système capitalisme, ce sont des Citoyens Français de la Guadeloupe.
Bien sur que je ne vais pas bousculer le champ politique par notre mobilisation, mais nous sommes de plus en plus nombreux dans cette catégorie d’individu classé «masse inutile », au regard du capitalisme, qui avons la prétention insensée d’exister et que l’on voudrait bien faire taire, nous rendre invisible, responsable de notre situation, ce qui leur permettrait d’éviter une dérive déstabilisante sur le plan social.
Mais attention, de cette « masse inutile », souffle un vent de réflexion, une prise de conscience accrue de se sentir moteurs de leur vie, moteurs dans une action collective.
Oui, nous devons nous mobiliser en masse, nous les victimes d’aujourd’hui et celles annoncées pour demain! Nous n’avons pas à avoir honte de raconter notre précarité. Regardons-les droits dans les yeux ceux qui veulent nous faire la morale, ceux qui nous traitent de « cas sociaux ».Ceux qui se prétendent les « dirigeants » de notre pays, ce sont eux les responsables réels de notre situation. Leurs lois rétrogrades, ces « réformes », ces « contrats indignes » qui nous ramènent des siècles en arrière.
Alors l’humiliation imposée, NON ! La FIERTE, OUI ! Fierté d’être des citoyens à part entière, fierté de dénoncer les responsables de notre situation d’emploi anxiogène, fierté de cette mobilisation pour la reconquête de la dignité humaine ; fierté d’être, en tous points, des femmes et des hommes dignes!
Le 19 mars, Chômeurs et Précaires seront les grands absents des mobilisations alors qu’ils sont les PREMIÈRES VICTIMES de la crise.
Si nous ne nous mobilisons pas, nous paierons plus chèrement encore le prix de LEUR crise.
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