Journée de mobilisation contre la surpopulation carcérale
mardi 2 octobre 2007
13h-22h
Place de la Concorde à Paris (angle Rue de Rivoli / Jardin des Tuileries)
Pas trop entendu parler de cette info, découverte (un peu tard !) sur le site Prison.eu.org. Je m’en fais le relais:
Trop c’est trop organise, mardi 2 octobre 2007 de 13 h à 22 h place de la Concorde à Paris, « 9 heures contre la surpopulation carcérale » et sollicite votre venue.
Notre collectif entend interpeler, le jour de la rentrée parlementaire, le Président de la République et les parlementaires travaillant à la loi pénitentiaire qui devrait être votée dans l’automne. Cette manifestation sera un point d’orgue aux actions menées dans de nombreuses villes de France au cours des derniers mois et en particulier à l’installation d’une cellule place de l’Hôtel de Ville à Paris du 9 mars au 9 avril derniers, l’organisation de cinq Numerus circus dans les villes de Paris, Lille, Lyon, Le Puy et Cherbourg, sous chapiteau le plus souvent et l’édition de l’ouvrage 9 m² (Actes Sud / Le Cadratin) réunissant 9 écrivains et 9 plasticiens (Nancy Huston, Florence Aubenas, Cabu, Michel Onfray, Ernest Pignon-Ernest, Jacques Tardi…). Trop c’est trop interrogeait, en avril dernier, Nicolas Sarkozy, candidat à l’élection présidentielle : « Vous engagez vous à respecter la norme qui consiste à ne mettre qu’une personne là où il n’y a qu’une place ? Et dans quel délai ? » Sa réponse fut claire : « – Oui, je m’y engage et le plus vite possible (…) Il ne sera plus possible en France, d’obliger un détenu à partager sa cellule ». (1) Nous prenons acte de cette promesse et notre vigilance s’impose. L’espace de 9 m2 sera représenté par un simple traçage au sol. A l’intérieur, trois lits métalliques, un lavabo, une cuvette de toilette. Les places seront occupées successivement par les participants. A quelques mètres, des musiciens accompagneront cette occupation. Nous savons que ce combat n’est pas facile. Nous l’avons constaté lors de nos précédentes actions. Mettre un terme à la surpopulation des maisons d’arrêt demeure pourtant le préalable à tout dispositif visant à la mise en conformité des prisons françaises. La décision est capitale, elle est possible. Et rien ne justifie son éternel report. Spécialistes, criminologues, juristes, travailleurs sociaux, personnels de l’administration pénitentiaire en attestent.
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