Pour que personne ne soit contraint de vivre dans la rue ! – Rassemblement le 21/02

Pour que personne ne soit contraint de vivre à la rue !

Rassemblement – Place de la République – le 21 février à 18h

• Personne ne doit subir la contrainte de vivre à la rue ;
• L’État doit être garant de l’accès et du maintien dans un logement décent ;
• Le logement doit rester la finalité de tous les dispositifs d’accueil et d’hébergement ;
• L’accompagnement social doit être systématiquement proposé aux personnes en difficulté.

30 associations et fédérations de solidarité demandent d’une seule voix au gouvernement une nouvelle politique publique pour loger les personnes à la rue et mal-logées. (voir l’affiche – le tract d’Emmaus)

Mécontentement général des associations après deux mois de discussions avec le gouvernement.
Depuis décembre dernier, des discussions sont engagées avec le gouvernement.
Les associations ont fait d’une seule voix des propositions pour rompre avec la politique qui conduit à être à la rue ou mal logé.

Le Premier ministre n’apporte pas de réponse à la hauteur :
•Le nombre de logements insalubres est de 600.000. Seulement 100.000 réhabilitations sont prévues en 4 ans.
•Des milliers de personnes vivent à la rue mais aucune création de places d’hébergement n’est programmée.
•Les logements sociaux font cruellement défaut mais on ne décèle aucune détermination politique pour créer des logements accessibles à tous.

Pour refondre la politique de l’hébergement et du logement, il faut une véritable volonté politique et des moyens.
Les associations de solidarité demandent au gouvernement de compléter immédiatement ses engagements. Elles lui demandent des actes pour en finir avec le scandale des personnes à la rue et mal-logées.

Les 13 propositions des Associations pour une nouvelle Politique Publique :

Ces treize engagements obéissent aux 4 principes suivants :
- Personne ne doit subir la contrainte de vivre a la rue ;
- L’Etat doit être garant de l’accès et du maintien dans un logement décent ;
- Le logement doit rester la finalité de tous les dispositifs d’accueil et d’hébergement le mode d’accueil principal;
- L’accompagnement social doit être systématiquement proposé aux personnes concernées.

La mise en oeuvre effective de ces 13 engagements nécessite :
- La mise en place d’un pilotage interministériel qui s’appuie sur une analyse territorialisée des besoins.
- Des moyens budgétaires a la hauteur des besoins, assortis d’une obligation de résultat;
- Un calendrier pluriannuel coordonne avec la loi instituant un droit au logement opposable et le plan de cohésion sociale, définissant pour chaque mesure les délais a respecter ;
- Une évaluation annuelle par le Comité de suivi de la mise en oeuvre du droit au logement opposable à présenter au Parlement.

PREVENTION
1. Garantir à chaque personne un hébergement ou un logement à l’issue d’un séjour dans une institution publique ou parapublique (prison, armée, hôpital psychiatrique, structures d’aide sociale à l’enfance,…) en assurant ainsi la continuité de sa prise en charge.
2. Instituer un moratoire sur les expulsions locatives des ménages de bonne foi jusqu’au 1er décembre 2008, date de la mise en oeuvre du recours contentieux DALO. Un dédommagement des propriétaires doit être prévu à cet effet.
3. Résorber les 600 000 logements indignes avant la fin de la législature ; en adaptant le budget de l’ANAHà cette ambition.
4. Rendre universelle la Garantie des Risques Locatifs.

HEBERGEMENT
5. Humaniser et réhabiliter les centres d’hébergement par un financement exceptionnel portant à la fois sur l’investissement et le fonctionnement.
6. Créer immédiatement les nouvelles places d’hébergement correspondant aux obligations inscrites dans la loi DALO en utilisant tous les moyens disponibles, y compris la mise à disposition et la réquisition de bâtiments publics.
7. Unifier les statuts de tous les centres d’hébergement et pérenniser leurs financements.
8. Renforcer les moyens humains et financiers de l’accompagnement social pour sortir les personnes de la rue, notamment par la création d’équipes pluridisciplinaires mobiles qui aillent vers les personnes.

LOGEMENT
9. Obliger tous les réservataires de logements sociaux à contribuer au logement des ménages reconnus prioritaires par les commissions de médiation.
10. Imposer dans tout programme immobilier de plus de 10 logements un quota minimum de 20 % de logements à loyer accessible, hors communes ayant déjà plus de 40 % de logements sociaux.
11. Rattraper le retard dans les objectifs gouvernementaux de réalisation de maisons-relais et de logements très sociaux.
12. Mobiliser dans les plus brefs délais 100 000 logements supplémentaires dans le parc privé, afin de loger au coût du loyer social les personnes très modestes, grâce à la médiation des associations et à la prise en charge du différentiel de loyer et du surcoût de gestion locative sociale par la puissance publique.
13. Retirer au maire et confier à l’Etat la compétence de délivrer le permis de construire dès lors que le maire ne respecte pas l’article 55 de la loi SRU imposant 20% de logements sociaux par commune.

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